Une alimentation saine est une manière de se nourrir qui doit privilégier les vitamines et les sels minéraux des légumes et fruits crus et cuits. Elle est aussi vigilante sur les engrais et pesticides utilisés pour les faire pousser. La viande doit être traçable et l’animal doit avoir vécu et être nourri décemment de sa naissance à son abattage sans douleur.
Une alimentation saine doit être équilibrée
Chaque aliment pris séparément peut être sain, c’est son association avec un autre qui peut poser problème. De la purée et des lentilles, par exemple, n’est pas une représentation d’un repas équilibré.
Pour être équilibré, le repas doit comporter : des protéines, des lipides, des féculents, des fibres et des vitamines. On peut associer 2 éléments pour un repas et deux sur un autre, mais il ne faut pas faire l’erreur de marier dans la même assiette en simple duo : féculent et protéines par exemple. Cette association n’est pas dangereuse en soi, mais pourrait engendrer rapidement une constipation ou une prise de poids plus ou moins importante.
Une alimentation saine doit être exempte de produits toxiques
On le voit régulièrement dans les infos télévisées ou dans les journaux, le glyphosate a beau être accepté sur les cultures, il n’en est pas moins controversé par les agriculteurs de produits bio. Ces derniers cherchent à apporter dans nos assiettes des aliments les plus naturels possibles, à l’ancienne.
Dans le temps, et beaucoup de jeunes paysans ou simples jardiniers reprennent ces idées, on utilisait comme insecticides, des produits naturels comme les orties macérées. La menthe éloignait les insectes, la bière piégeait les limaces et les escargots en sauvant les fraises. On gardait une grande partie des herbes folles pour humidifier le terrain.
L’engrais était apporté par un produit qui ne sentait pas la rose, le fumier. Selon les plantations, on faisait appel à du fumier de cheval plutôt que celui des vaches. Certains agriculteurs utilisaient le lisier, en quelque sorte, le jus du fumier, il avait l’inconvénient de s’enfoncer dans la terre et toucher la nappe phréatique.
Le fumier et le paillage permettait d’obtenir des fruits et légumes bien goûteux.
Le bien-être de l’animal se retrouve dans l’assiette
Dans le cadre d’une alimentation saine, on ne peut pas manger une viande qu’elle soit blanche ou rouge si l’animal a été maltraité.
Un véritable poulet fermier sera meilleur car il aura été élevé en plein air. Même s’il y a peu d’herbe, puisqu’il arrache tous les brins qu’il trouve, il attrapera des insectes et vers de terre. Le fait de vivre au grand air, de courir et ne pas être stressé apporte à sa viande un moelleux incomparable. Il en va de même avec les vaches et les cochons. Il n’est pas possible d’avoir de la viande de bonne qualité si les animaux ne voient pas l’extérieur, qu’ils ne courent pas, qu’ils ne broutent pas l’herbe des champs. Les muscles se gonflent par la sédentarité et la malnutrition. Leur abattage ne se fait pas non plus dans les règles de l’art, et la bête est stressée, ce qui se retrouve dans la qualité de la viande. Elle est dure.
Pour une alimentation saine et équilibrée, on doit d’abord acheter les bons produits directement chez les producteurs.
On doit manger des légumes régulièrement avec la pelure autant que possible, des fruits juste lavés et de la viande en quantité réduite. Le poisson sauvage est à privilégier, profitez des ports de pêche pour aller choisir le vôtre.
Les produits laitiers sont à consommer avec intelligence et modération pour diminuer la production intensive de lait tout en se faisant plaisir. Un yaourt, un bout de fromage, une glace sont des petits instants bien agréables.
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