C’est le moins connu des responsables de “maladies sexuellement transmissibles” (M.S.T. : On disait autrefois maladies vénériennes, en hommage à Vénus, ce qui était plus poétique !).
Peut-être cette méconnaissance est-elle liée au nom rébarbatif du germe, le Chlamydia trachomatis ? Peut-être aussi au fait que les symptômes de l’infection génito-urinaire qu’il provoque sont en général discrets : quelques brûlures en urinant, un écoulement minime.
Cependant, les manifestations peuvent être plus aiguës avec, en particulier, un risque d’infection des trompes chez la femme, ce qui Constitue une salpingite.
Mais, surtout, cette bactérie entraîne de nombreuses stérilités, aussi bien chez l’homme que chez la femme, par obstruction des canaux génitaux.
Et c’est une affection fréquente, en particulier chez les sujets à risque du fait de leur comportement sexuel.
Des chercheurs américains ont récemment mis au point une méthode de diagnostic simplifié. Au lieu de chercher le germe dans les sécrétions ou les écoulements génitaux, on peut le faire sur un simple échantillon d’urine de premier jet. Ces mêmes chercheurs ont effectué ce test de dépistage simplifié sur une population à risque de plus de 10 000 adolescents et jeunes adultes. Ils ont trouvé une infection – le plus souvent méconnue – chez 7 % de ces jeunes, plus fréquente chez la femme que chez l’homme.
Rappelons que trois semaines d’un traitement aux antibiotiques adapté chez les partenaires sexuels – guérit facilement les infections à ce type de germes.