Le cannabis est une substance dont l’utilisation est illégale dans plusieurs pays. Cependant, l’usage du cannabis est l’objet de nombreuses recherches particulièrement axées sur le caractère toxique de cette substance. Des chercheurs se sont penchés sur la question et nous savons désormais que la toxicité est fonction de la manière d’inhaler cette drogue.
Une manière bénéfique de fumer
« Le tabac a clairement des effets négatifs et nous attendions la même chose de la marijuana. C’était vraiment bizarre de s’apercevoir que fumer du cannabis d’une façon particulière pouvait avoir un impact positif sur nos poumons. Nous avons utilisé des modèles statistiques pour vérifier nos erreurs, mais ce résultat est resté », explique David Pletcher, le coordonnateur d’une étude effectuée durant 20 années sur 5000 personnes aux USA.
Selon les résultats de cette étude achevée en 2016, l’inhalation modérée de la fumée de cannabis aurait un effet bénéfique pour la santé pulmonaire. En inspirant fortement et en augmentant la durée de la fumée dans les poumons, l’air passerait plus dans l’organe. Toutefois, cette augmentation des capacités pulmonaires n’est possible que chez les jeunes adultes fumant moins de 20 joints par mois.
Le cas du vapotage
Perçu comme une bonne solution pour limiter les risques de maladies avec la fumée du cannabis ou de CBD, le vapotage possède cependant quelques inconvénients.
Une bonne alternative
L’inhalation de la fumée de cannabis est responsable des maladies respiratoires et du cancer du poumon. Cependant, pour ne pas exposer les poumons à ces effets néfastes, il est possible d’ingérer le cannabis par voie orale. Cette façon de fumer serait moins toxique pour le poumon. Toutefois, cette méthode semble peu pratique pour les personnes qui recherchent l’effet immédiat de la drogue. Le cannabis ingéré peut prendre en effet jusqu’à 2 heures pour agir. Pendant ce temps, l’utilisateur ignorant ce détail peut effectuer des surdoses néfastes pour l’organisme. Une autre manière de prendre du cannabis consiste à inhaler la vapeur de cannabis produit par les vaporisateurs (en savoir plus sur les vaporisateur de cannabis). Ces appareils chauffent la plante de cannabis à une température comprise entre 180 et 230°. De cette manière, l’utilisateur profite des composés actifs du cannabis sans être confronté à la fumée.
Les effets négatifs du vapotage
Pour des chercheurs de l’entreprise Johns Hopkins Medicine, le vapotage aurait des effets néfastes bien qu’il produise moins de composants nocifs. Parmi les conséquences du vapotage, le manque d’attention et la lenteur dans les réactions sont les plus graves. Le vapotage affecte la mémoire, diminue les capacités d’attention et les fonctionnalités motrices. Les utilisateurs peuvent également halluciner, vomir ou ressentir de l’anxiété. De plus, l’utilisation d’un vaporisateur expose l’individu à un taux de THC plus élevé dans le sang. Il faut noter que ces inconvénients se remarquent beaucoup plus chez les personnes consommant rarement cette substance. Un vapoteur novice ne peut donc pas conduire juste après avoir consommé du cannabis. Il est alors conseillé de consommer une faible quantité de cette drogue avec un vaporisateur.
