La dépendance à la drogue peut avoir des conséquences dévastatrices sur le toxicomane et son entourage. Aussi existe-t-il de nombreuses entités capables de prendre en charge le malade afin de l’accompagner dans l’étape difficile du sevrage.
Les conséquences de l’addiction à la drogue
On appelle toxicomanie la dépendance physique aux drogues fumées, injectées, prises par voie orale ou intranasale. S’il existe des substances « historiques » comme le cannabis ou la cocaïne, d’autres tout aussi dangereuses, ont récemment fait leur apparition comme l’oxi ou la kétamine. Pour autant, leur fonctionnement est le même : elles agissent de manière plus ou moins agressive sur le cerveau et, par voie de conséquence, sur le comportement du malade.
Ainsi, consommé régulièrement, le cannabis peut déclencher une perte de motivation chez le sujet pour affronter le quotidien voire une réelle apathie.
A contrario, la cocaïne et les amphétamines provoquent une hyperactivité qui, initialement, peut séduire mais qui, sur le long terme, supprime complètement la sensation de plaisir chez le toxicomane. Et parmi les conséquences physiques de ces substances, on notera une perte importante de poids, des troubles cardiaques et parfois des convulsions. En outre, la cocaïne est la drogue qui entraîne le plus de décès par surdosage.
Enfin, si on a rarement vu de cas de dépendance physique à l’ecstasy et aux hallucinogènes (LSD ou champignons), leurs effets secondaires – psychose, « bad trip » – peuvent durer plusieurs semaines. De nombreux cas de suicides ont été recensés où ces drogues étaient en cause.
Comment aider les dépendants physiques à la drogue ?
Lorsque l’impulsion de se faire soigner vient du toxicomane, il peut se diriger vers les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) où des professionnels l’accompagneront vers l’arrêt de la consommation de la drogue. Celui-ci pouvant s’effectuer via un sevrage ambulatoire ou dans le cadre d’un service hospitalier dédié. En outre, le CSAPA continue de proposer un suivi, même après le sevrage physique, pour consolider l’arrêt.
Les centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques (Caarud) proposent également un soutien aux dépendants physiques à la drogue en leur facilitant l’accès aux soins et par la suite, après le sevrage, les guident dans l’insertion ou la réinsertion professionnelle.
Si c’est un médecin qui réalise la dépendance d’un malade, il pourra alors le signaler à l’Agence régionale de la santé (ARS) qui diligentera une enquête chargée d’avérer l’addiction. Si le résultat est négatif, une surveillance médicale temporaire sera mise en place par un professionnel, là encore, choisi par la personne concernée. S’il est positif, le toxicomane devra alors suivre une cure de désintoxication dans l’établissement de son choix.
Il existe en France des centres de cures gratuits qui sont entièrement financés par l’état. Il existe également des cliniques privées de désintoxication. Ces dernières proposent plus de confort ainsi que des soins supplémentaires, mais elles ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie. Cependant certaines mutuelles santé couvrent les frais de désintoxication en clinique privée, en fonction de certaines conditions. Il convient alors de se tourner vers un comparateur de mutuelles comme LesFurets.com pour trouver celles qui proposent l’offre la mieux adaptée à vos besoins. En cas de forts soupçons de consommation de drogue chez un membre de votre entourage, n’hésitez pas à en parler !