La santé des étudiants et des jeunes est mise sous les projecteurs et constitue aujourd’hui une préoccupation principale des chercheurs. Une étude scientifique a été lancée par l’Université de Bordeaux et celle de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines afin d’étudier la santé des jeunes, via un échantillon de 30.000 étudiants, pendant 10 ans. L’enquête a pour objectif d’évaluer l’impact et les conséquences des maladies sur cette catégorie de la population, mais aussi mieux comprendre leurs problèmes de santé et pourquoi, bien qu’à la fleur de l’âge, ils ne soient pas au top de leur forme.
Ces maladies « étudiantes » les plus fréquentes
Les études en général et plus particulièrement supérieures ont certainement leur impact sur la santé des jeunes. Ces derniers sont exposés à des maladies qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur leur santé quelques années plus tard, mais aussi sur leur quotidien. La pression, les migraines ainsi que le stress figurent en tête de liste des maladies les plus fréquentes chez les étudiants.
La dépression, à elle seule, représente la raison principale pour laquelle les étudiants abandonnent l’école et constitue un trouble qui, s’il n’est pas traité, pourrait entraîner d’autres symptômes encore plus compliquées ou même conduire au suicide.
Selon Christophe Tzourio, l’étude fait savoir, selon les résultats actuels, que 50% des étudiants sondés manquent de sommeil et 20% ont déjà pris un traitement contre l’anxiété, le stress ou la dépression au cours des 3 derniers mois.
I-share : une plateforme web dédiée à la santé des jeunes
Appelés à participer en masse et à faire part de cette enquête, les jeunes étudiants peuvent s’inscrire sur la plateforme web dédiée à l’étude, et baptisée « i-share ». Les participants doivent répondre aux questionnaires électroniques mis en place, et traitant de différents volets, notamment, la santé, les habitudes de vie, mais aussi l’environnement social des jeunes. Les données des participants resteront confidentielles et ne peuvent être divulguées au public. Une raison de plus pour encourager les étudiants à faire part de l’étude.
Au-delà des e-questionnaires : des check-up santé sur le terrain
L’étude i-share ne se limitera pas à ces questionnaires électroniques. Des check-up santé sont également prévus dans les universités et les écoles. Ils correspondent à des examens de santé 100% gratuits permettant d’effectuer un bilan général et de mesurer le poids et la taille du participant, la pression artérielle, l’acuité visuelle, la photographie des vaisseaux rétiniens, entre autres. Ces données qui serviront de base pour des études scientifiques permettront de mieux comprendre les maladies, mais aussi le comportement des jeunes.
Troubles, dépression, stress et anxiété … couvertes ou pas ?
Les maladies qui touchent les jeunes étudiants et qui correspondent le plus souvent à des troubles psychiques ou toutes autres consultations résultant notamment de la dépression, du stress ou encore de l’anxiété ne sont pas obligatoirement couverts par la sécurité sociale étudiante, bien que ces problèmes engendrent le plus souvent des maladies organiques encore plus compliquées. Celles-ci, à leur tour ne sont remboursées qu’à hauteur de 70%. La souscription d’une complémentaire santé semble être une bonne solution pour couvrir une partie non négligeable des frais dépensés.